La Côte d’Ivoire affronte la Sierra Leone pour les éliminatoires de la CAN 2025. Cette double confrontation dans le groupe G pourrait permettre aux Éléphants de s’assurer une place pour le Maroc avant le terme des qualifications. La composition de l’équipe titulaire reste cependant incertaine.
C’est sur ce point que les conjectures se multiplient. Particulièrement concernant la paire de défenseurs centraux. Un sujet de débat relancé par le retour d’Eric Bertrand Bailly, absent de la sélection ivoirienne depuis longtemps. Plus précisément, depuis un an et quatre mois.
La dernière apparition d’Eric Bailly sous le maillot des Éléphants remonte au 17 juin 2023 lors de la rencontre à Ndola contre la Zambie. Une défaite 3-0 face aux Chipolopolos et des erreurs individuelles notoires qui, combinées à la condition physique du joueur, l’ont écarté de la CAN 2023. Depuis, Bailly a progressé. Auteur de prestations notables avec Villarreal qu’il a rejoint en janvier 2024, le champion d’Afrique 2015 apparaît pour certains comme un candidat sérieux pour maintenir la solidité défensive.
Une rigueur incarnée par l’incontournable Evan Ndicka, autour duquel gravite une rotation comprenant Willy Boly, Odilon Kossounou, Diomandé Ousmane ou encore Emmanuel Agbadou. D’ailleurs, ce dernier, absent de la CAN, a été titularisé à quatre reprises depuis le retour de la compétition (Uruguay, Gabon, Zambie, Tchad). Seules les rencontres contre le Bénin et le Kenya lui ont échappé. Cette confiance pourrait être remise en question par les absences pour blessure de Willy Boly, Odilon Kossounou et Diomandé Ousmane, également partenaires habituels de Ndicka.
Ce principe s’applique aussi à Bailly. Bien qu’il ait été le «Général» de la défense du «Commando» ivoirien de 2015 à 2023, il devra redoubler d’efforts pour retrouver sa place. Et s’adapter à un rôle de «lieutenant», à 30 ans, en espérant une redistribution des cartes par Emerse Faé, qui a d’ailleurs évoqué sa démarche à ce sujet.
« La redistribution des cartes, elle est propre à toutes les trêves internationales. On fait nos groupes par rapport à la forme du moment (..). Eric (Bailly) il a été performant depuis quelques mois maintenant et nous, on le surveillait de très près, et à partir du moment où on a eu l’opportunité de le réintégrer dans le groupe, on l’a fait ! Les cartes sont toujours redistribuées, il n’y a rien d’acquis dans la sélection ivoirienne. Nous on compose notre équipe par rapport à ce qui se fait de mieux sur la forme du moment ».